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Duvel Blues #18
Festival
Puurs - Ruisbroek (25-05-2019)

reporter & credits Paul Jehasse (report Français)


info organisation: Duvel Blues
info artist: Blue Riot Combo (B) - Piedmont Bluz (US) - Hazmat Modine (US) - The Ragtime Rumours (NL)
info artist: Griot Blues (Mali/US) - Blue Moon Marquee (Can) - Degrès (F) - Lisa Mills (US) - James Hunter Six (UK)


© Rootsville 2019


Comme les deux dernières années, nous avions rendez-vous sur la « plaine » JH Kabal à Puurs – Sint Amands. Le festival est divisé en deux scènes. La plus grande (Main Stage) sous chapiteau et la seconde plus « cosy » dans une petite salle jouxtant les loges des différents artistes.
Débutant vers les 14 heures, nous voici entraîné par la valse des bonnes chopes de la brasserie Duvel et nous jonglons avec les deux endroits où se produisent les groupes de cette année 2019.

Début des hostilités sous le grand chapiteau avec Blue Riot Combo.  Ce nouveau combo regroupe des artistes d’expérience, s’étant produits dans les  clubs ou les grandes salles. Ils nous offrent leurs compositions et des standards de Chicago ainsi que du blues tonique. Ils jouent le blues sans fioriture, influencé par tous les grands maîtres du passé.

Hoboken Slim: CEO, drums, vocals, W.B.: harmonica, B.J.: guitar, King Norre: upright bass. Ils ont le blues dans le sang ces bons belges. Le bassiste a les intonations d’un Willie Dixon mais sa stature est différente. Déjà un peu en train, de trouver leur chemin en tant que section rythmique imperturbable, Al. C et Hoboken Slim s'appuient déjà sur les excellentes bases de W.B et B.J en peu de temps. W.B a joué avec les Wild Ones à ses débuts, excusez du peu et son harmo fait un peu penser à Kim Wilson. Notre guitariste fait revivre un T-Bone Walker et est content de s’être recycler en 12 mesures, lui, venant du Rock. Ils commencent par « Blue Riot Hook » puis le célèbre « Key To The Highway » non crédité à la compo mais joué pour la première fois par Charlie Segar en 40 et Big Bill Broonzy en 41. Puis « Rollin’ & Tumblin’ » du parolier Chester Burnett, et encore « 40 Days & 40 Nights » enregistré en 1956 par le grand Muddy Waters. Ensuite nous aurons droit à « Too Late » de Little Walter, « Howlin’ For My Darlin’ », “Just Your Fool » et en finale “Need My Baby”. Et le morceau bien choisi pour le rappel et l’adieu “ So Long Baby Goodbye”.

Nous passons ensuite dans la salle plus intimiste avec Piedmont Bluz . Le duo acoustique Piedmont Blūz, ambassadeur de la musique Country Blues et du style de fingerpicking piémontais, a pour mission de contribuer à la préservation de ces traditions rurales de la côte Est, en sensibilisant le public à cet aspect unique de la culture afro-américaine, par le biais de divertissements musicaux.

Le duo mari et femme est très aimé partout où ils vont. Ils ont le sentiment qu’il y a des histoires à raconter, des gens à se rappeler et des choses qui doivent être dites donc, en plus de vous chatouiller les oreilles avec une musique délicieuse, ils tissent un peu d'histoire dans la présentation de chaque chanson.Intronisé au NY Blues Hall of Fame en 2018, le duo a été présenté dans de nombreux festivals, notamment le Newport Folk Festival, le Chicago Blues Festival, le Tel Aviv Blues Festival, le Clearwater Revival et le Brooklyn Folk Festival, pour n'en nommer que quelques-uns. En plus de se produire dans diverses salles nationales, Piedmont Blūz a voyagé jusqu'en Europe et au Moyen-Orient pour partager sa musique.

Et ici au Duvel, ils nous régalent les oreilles avec deux morceaux de Mississippi John Hurt « Avalon Blues » et « Make Me a Pallet On The Floor » et un « Black Cat Blues » de Memphis Minnie. Dans la tradition du Mississippi Delta Blues, ils racontent la chanson « Canned Heat » sur le problème de l’addiction de la jeunesse à l’alcool, lors de la prohibition (un problème récurrent même de nos jours). « When The Leeve Breaks » (Quand la Digue se Rompt) de Kensas Joe McCoy & Memphis Minnie contant les inondations causées par la grande crue du Mississippi en 1927, en Amérique. « That’s No Way To Get Along » de Robert Wilkins toujours dans le plus pur style Mississippi Delta Blues ainsi que “Death Letter Blues” de Son House. Ils termineront par « Whislin’Blues » du Révérend Gary Davis.Un must pour les fans de Country Blues; écoutez leur dernier album à paraître ce 14 Juin « Ambassadors Of Country Blues » !
Valerie Turner: guitar, vocals
Ben Turner: washboard, bones, and harmonica

Retour à la tente avec Hazmat Modine qui est un groupe musical basé à New York et dirigé et fondé en 1990 par le chanteur / compositeur et multi instrumentiste Wade Schuman. Leur musique est enracinée dans le blues et touche également au folk, au jazz et à la musique du monde. L’album « Bahamut » a nécessité 5 ans de dur labeur (12ème au Bilboard américain tout de même). Puis le suivant « Cicada » est venu seulement en 2011 jusqu’au dernier en date « Extra-Deluxe-Supreme », juste avant un album live en 2014.

Il a reçu une mention pour avoir réussi à fusionner des styles aussi disparates que le blues, le jazz, le calypso et le ska.  Une musique « authentiquement indigène et inexplicablement étrange, familière et unique en son genre». "Une vraie musique du monde, étrange et merveilleuse jusqu'à la dernière note". Wade Schuman: lead vocals and harmonica, guitar, pan flute, penny whistle, Joseph Daley: tuba, Sousaphone, Pamela Fleming: trumpet, flugelhorn, Steve Elson: saxophone, duduk, Clarinet, Flute, Erik DellaPenna: guitar, banjo, vocals, Patrick Simard: Drums, Reut Regev, Trombone, Charlie Burnham, Violin

Personnellement très attendu les bataves de The Ragtime Rumours , Tom Howlin Stone (Chant Banjo et Guitare) Thimo Gijezen (Guitare, piano, accordéon) Niki van de Schuren (Contrebasse, saxo, flûte et chant) Sjaak Korsten (Batterie, Washboard, Kazoo et chant)

Un mélange énergisant de ragtime old-school, de jazz manouche et de roots/blues, joué avec une attitude rock 'n roll: "Rag' n Roll!". Ils ont voyagé aux States à Memphis au Tennesse. Et ils ont participé a l’Européan Blues Chalenge, qu’ils ont brillamment remporté (2018). Après un ep « Ain’t Nobody », ils sortent chez RUF un album de 12 chanson « Rag’n’Roll ». Un album révolutionnaire où les spectres de Robert Johnson et Django Reinhardt retrouvent du Tom Waits ou du Pokey LaFarge. Un régal d’écoute par ses hollandais rois du ragtime. Les tournées en Suisse, Angleterre, Portugal, Italie, Norvège prouvent à qui veut l’entendre qu’ils peuvent faire trembler les scènes de tous ces pays.

Ils prennent d’assaut la petite salle un peu trop étroite pour eux, je trouve, et débutent avec « Hard Times », « Ain’t Nobody » et « Paradise » laissant augurer la sortie d’un prochain album. Ils se démènent remarquablement sur la scène et semblent survoltés. Sjaak est un peu caché par l’énorme grosse caisse portant fièrement le nom de leur groupe. Niki l’atout de charme passe de la contre basse au saxophone avec grâce et détermination, et prend part à la voix à quelques occasions. Tom lui chante le plus souvent et met l’ambiance par ses paroles parfois très drôles et Thimo se donne à fond passant de la guitare de « Mc Fly » au piano ragtime, allant même jusqu’à voler la contrebasse de Niki. « Holly Woodent » « Way Too Smart For That », « Stop That Train » oui mais on se demande comment l’arrêter, car la salle est très chaude et comble. Ces morceaux sont tous tirés de leur très bon cd « Rag’ n Roll ». Comme « Faker » de John Waits, d’ailleurs.
« Stay With Me » demanderont-ils et nous étions tous d’accord mais chaque bonne chose à sa fin et de performer « Wait Down ». Un très beau moment passé en la compagnie de ces 4 jeunes hollandais pleins de vie n’est ce pas Sjaak !! Un mélange énergisant de ragtime old-school, de jazz manouche et de roots / blues, joué avec une attitude rock 'n roll: "Rag' n Roll!". Ils ont voyagé aux States à Memphis au Tennesse. Et ils ont participé a l’Européan Blues Chalenge, qu’ils ont brillamment remporté.

Après un ep « Ain’t Nobody », ils sortent chez RUF un album de 12 chanson « Rag’n’Roll ». Un album révolutionnaire où les spectres de Robert Johnson et Django Reinhardt retrouvent du Tom Waits ou du Pokey LaFarge. Un régal d’écoute par ses hollandais roi du ragtime.
Les tournées en Suisse, Angleterre, Portugal, Italie, Norvège prouvent à qui veut l’entendre qu’ils peuvent faire trembler les scènes de tous ces pays.

Ils prennent d’assaut la petite salle un peu trop étroite pour eux, je trouve, et débutent avec « Hard Times », « Ain’t Nobody » et « Paradise » laissant augurer la sortie d’un prochain album. Ils se démènent remarquablement sur la scène et semblent survoltés Sjaak est un peu caché par l’énorme grosse caisse portant fièrement le nom de leur groupe. Niki l’atout de charme passe de la contre basse au saxophone avec grâce et détermination, et prend part à la voix à quelques occasions. Tom lui chante le plus souvent et met l’ambiance par ses paroles parfois très drôles et Thimo se donne à fond passant de la guitare de « Mc Fly » au piano ragtime, allant même jusqu’à voler la contrebasse de Niki. « Holly Woodent » « Way Too Smart For That », « Stop That Train » oui mais on se demande comment l’arrêter, car la sale est très chaude et comble. Ces morceaux sont tous tiré de leur très bon cd « Rag’ n Roll ». Comme « Faker » de John Waits d’ailleurs.
« Stay With Me » demanderont-ils et nous étions tous d’accord mais chaque bonne chose à sa fin et de performer « Wait Down ». Un très beau moment passé en la compagnie de ces 4 jeunes hollandais pleins de vie n’est ce pas Sjaak !!

Nous repassons dans la tente pour apprécier la rareté d’une association entre l’Afrique et l’Amérique avec Griot Blues. C'est une histoire de deux musiciens merveilleux: Baba Sissoko, un griot du Mali, et Mighty Mo Rodgers, un musicien de blues des États-Unis. Ils se sont rencontrés en Lituanie et ont découvert leur son « Griot Blues ». La magie s'est produite. L'album était né. Griot Blues est un mariage ou une fusion, un dialogue et une communication directe (Baba et Mighty Mo chantent sur la même chanson sur tout le disque).

Griot Blues est un nouveau type de musique. Un nouveau genre de blues (« un Screaming Jay Hawkin sacré) et de rythmes et de sons africains, où les deux camps chantent des "appels et des réponses" les uns aux autres. Crée une merveilleuse histoire d'amour. Le cousin et présenté comme « frère » par Baba tient le « Djembé » en rythmes effrénés tout du long de ce concert mémorable. N’oublions pas que le blues est né en Afrique avant d’arriver dans les champs de coton de Louisiane et du Delta du Mississippi.

Le blues revient chez lui en Afrique par le biais du Passage «spirituel».  Ils performent "Nalu / Mother", "Demisenu / Children", "Djeli / Griot /Storyteller" chaque fois en Malien et en Anglais traduisant la mixité de l’ensemble. Avec son « tamani » percussion qu’il tient sous son bras gauche et frappe avec un genre d’os recourbé et son « ngoni » (luth malien) la fusion est parfaite. Appelé le « Jimi Hendrix Malien » par Mighty Jo. Il y eut aussi d’autres titres sonnants plus africains encore, comme "Djeli/Griot /Storyteller" ou "Donke / Dance". C’est un blues syncopé en version originale africaine et chanté aussi en anglais par Mighty Mo, ici ils avaient Luca Giordano, l’homme de qualité, comme accompagnateur guitare en plus. Un ensemble du plus bel effet pour nos oreilles.

Nous allons profiter un peu des siège de la petite salle pour entendre Blue Moon Marquee , ce groupe a un style unique bien à lui. Provenant de « Small Town Alberta (Canada) et formé par A.W. Cardinal (guitare et chant) et par Jasmine Colette une one woman band car elle tient la caisse claire ainsi que la grosse en se déhanchant sur sa grande contrebasse.

De « l’American Roots » traduit par des anglais canadiens. Un son excellent performé par un duo très talentueux. Leur musicalité est remarquable, leur présentation envoûtante et leurs chansons originales sont inoubliables. Pour moi, elles représentent le véritable noyau de la tradition du blues folk. Ils font indubitablement penser à Lonnie Johnson, et ne dénoteraient pas à côté de Menphis Minnie, avec des titres comme « Big Black Mamba », « The Red Devil Himself », High Noon » et « Big Smok » tous tirés de leur cd « Bare Knuckles & Brawn ». Ensuite des morceaux choisis comme « Gypsy Blues », « Tossin’ & Turnin’ », « Trickster Coyote » et « Double Barrel Blues ».

Ils se qualifient en genre comme « Gypsy Blues » du titre de leur album d’ailleurs.Ils font penser aussi à du Jazz Ragtime, ce qui à dire vrai est un peu le fil conducteur de ce Duvelblues, cuvée 2019.Ils termineront par « St James Infirmary Blues » de Cab Calloway. Un bien beau duo plein d’entrain.

Saut vers le chapiteau pour les Delgrès est un groupe de blues créole fondé par Pascal Danaë. Le nom du groupe est un hommage à Louis Delgrès (1766-1802) anti-esclavagiste martiniquais et résistant aux troupes napoléoniennes.

Un trio de blues caribéen, un blues d’aujourd’hui chanté le plus souvent en créole, né il y a déjà quatre ans, de la rencontre de Pascal avec le batteur Baptiste Brondy et le joueur de sousaphone, Rafgee.

Peut-on qualifier aussi ce travail de « musique du monde », je pense que je ne dénaturerai pas leur bon boulot. Auteur compositeur Pascal peut se tarir d’un CV exceptionnellement long en 2007 un album « London-Paris » et une victoire de la musique avec le trio afro-brésilien « Rivière Noire » en 2015.

Démarrant de la guitare Dobro, ses influences Blues on refait surface pendant son passage à Amsterdam puis l’idée de s’adjoindre un batteur ainsi qu’un utilisateur de sousaphone comme dans les orchestres de la Nouvelle Orléans faisant référence au carnaval et aux fanfares célèbres qui l’émaillent. Sa chanson « Mo Jodi » est le début de tout référant à Louis Delgrès, elle lui confère le nom du groupe.

Avec sa touche Caribéenne qui fait indubitablement penser aux enregistrements de Taj Mahal, Hound Dog Taylor ou encore JJ Cale, fait du groupe de Pascal un trio unique hors des sentiers battus. Mais je serais franc avec vous, je n’ai pas accroché à se combo, était-ce le son trop puissant ou le smog propagé en quantité sur la scène, mais je me suis réfugié assez tôt dans la petite salle pour y attendre Lisa Mills.

Donc nous voici avec Lisa Mills qui combine ses influences americana, gospel, blues et soul et vous emmène à sa suite dans des aventures avec charme et panache. Parfois avec humour ses mélodies sont brutes, sans entrave et extrêmement honnêtes. Elle vient nous voir avec sa  fidèle guitare archtop «Evangeline»

Avec un talent singulier, elle prend le meilleur de chacune de ses influences pour satisfaire son auditoire. Après l’avoir entendue, on a difficile de l’oublier, car elle a ce sens unique du rendu, mêlé parfois d’une touche jazzy.
Elle a fait une tournée énorme en Angleterre  et en Europe en 2016, unanimement reconnue et triomphale. Quelques plaques de son travail « Tempered In Fire » et « I’m Changing » sont pour preuves de sa présence scénique qui, bluffante, semble être accompagnée d’un orchestre complet alors qu’elle se produit seule.

Elle nous a gratifié en 2017, d’un superbe « Mama’s Book » qui retrace des chansons extraites de vieilles notes transcrites par sa maman et dont elle a remarquablement su rendre en musique, cette poésie surannée d’anciennes chansons. L’ouragan « Katrina » l’a obligé à s’installer à Mobile en Alabama et écoutez la chanson « Way Down South » , vous aurez tout compris. Son dernier travail est « Labour of Love ».

Mais revenons ici au Duvel proprement dit, où de sa voix puissante, Lisa nous a fait un show de blues par excellence. Commençant par « The Good Day For The Blues » eh oui nous y étions. Elle se lance ensuite dans un gospel a cappella «  Sing Sing Alléluia, Sing Sing Amen » qui voulait tout dire, cette femme est visitée. Un slow blues se présente suivi de « Keep on Smiling » et « I’m Changing ». Un Etta James “W.O.M.A.N “(I’m a Woman, yes I’m), puis « Honest I Do » de Jimmy Reed. Elle chantera encore un morceau de Percy Sledge ainsi que “Bring It Home To Me » de Sam Cooke repris en chœur par le public.Elle reviendra pour un encore avec « Sitting On The Dock Of The Bay » d’Otis Redding. Bravo Madame !!

Et nous arrivons au terme de ce festival avec The James Hunter Six qui est un précurseur de la vague néo soul anglaise. Il a été le compagnon de route de la regrettée Aretha Franklin, Van Morrison, Etta James et Willie Nelson. Cet ancien ouvrier de Colchester avec un premier album « Believe What I Say » où le Rythm & Blues est partout présent ainsi que les accents de la soul des fifties et sixties.
 
Une voix éraillée qui bouleverse souvent, ce chanteur torturé met un point d’honneur avec des chants poétiques, et revisite ses années bénies au son vintage. Il s’est exilé en Californie (album « Hold On ») dans les studios Penrose de Riverside pour enregistrer son nouvel album (2018) « Whatever It Takes » (Daptone Records).

Ce chanteur me fait fortement penser au « soulman » Eddie Taylor. Ici les titres « Chicken Switch », “Baby Hold On », “Can’t Help Myself » et “Baby Don’t Do It ».  La suite avec d’autres morceaux, comme “I Can Change Your Mind », « Believe Me Baby », Nick On Time » et Talking About My Love ».

Mais de nouveau le brouillard des effluves rejetés à profusion par les diffuseurs de smog, gâchait fortement, et la vision, et la respiration, dommage. L’organisation de ce 18 ème numéro (si je compte bien) valait encore par sa parfaite cohésion entre professionnels et surtout les bénévoles.

A l’année prochaine si Dieu le veut.